Au plus près
Etranges mots étouffés là
Etrange choix être en vie
Devrais-je tenter, ne devrais-pas
On se rassure en se frottant, en se frottant
Au plus près X2
Tracé en croix et posé là
Devant derrière à la fois
Devrais-je oser, ne devrais-pas
On se repère en se frôlant, en se frôlant
Au plus près X2
Je vais salir, je vais trahir, je vais mentir
Je vais toucher, je vais brouiller, je vais le crever
A la fin
Les mêmes mots, les mêmes croix
Au plus près X4
Les courbes
J'allais côtoyant les courbes et les sirupeux contours
Balayant les doutes du regard
C'était tout autant de formes que d'obsessionnelles gouttes
Tout autant à croire
J'allais frôlant les contrastes et les ultimes détours
Ordonnant l'étreinte au hasard
J'allais humant les couleurs et les poussières salaces
Quand les échos célèbrent en un infini râle
Toucher le corps corps, est-ce çà
Toucher le corps corps, au-delà
J'alliais l'inconnue virgule et les ombres infidèles
Frayant sous la voûte pâle
J'allais léchant les coutures et les teintes salaces
Peut-être sous la toile un indéfini Graal
Toucher le corps corps, est-ce çà
Toucher le corps corps, au-delà
Couverts de terre, nous n'aurons plus à croire
Et de nous renverser là, et de nous ramasser là, au dehors
Corps corps, est-ce çà
Toucher le corps corps, au-delà
Alors revenir partir, fallait-il courir
Epuisant va-et-vient
Je savais contenter je crois
Concéder je crains
Toucher le corps corps, est-ce çà
Toucher le corps corps, au-delà
C'est comme ça
Comme les femmes sonnent parfois
Comme le feu inhale le choix
On boit la file esseulée tant et tant de fois
Comme le danger semblait trois
Comment taire jusqu'à déjà
C'est à l'endroit que l'on niera
Commettons toute une fois
Communions tentons l'envoi
Et si jamais on le rendra
Commettons toute une fois
Communions pourtant si las
Et si jamais on attendra pas à pas
C'est comme ça, c'est comme ça
Serrons-nous bien
C'est comme ça, c'est comme ça
Je tremble moins
Comme la pierre meurt deux fois
Sans que le nombre s'ouvre la faille
Comme l'espèce reste étroit
C'est là que l'on s'entaille
Commençons toute une fois
Comme on colore les doigts
Et si jamais on l'oubliera on l'oubliera
Commençons toute une fois
Comme on recolle les tas
Et si jamais on s'envolera pas à pas
C'est comme ça, c'est comme ça
Serrons-nous bien
C'est comme ça, c'est comme ça
Je tremble moins
Comme tout toutes les gouttes d'herbes
Qui lancent de troublantes tentacules
Comme tant et tant de vils acerbes
Etant attendu qu'il y a
Commençons toute une fois
Comme on inverse le quoi
Et si jamais on l'oubliera on l'oubliera
Commençons toute une fois
Comme on restaure le choix
Et si jamais on attendra tendra
C'est comme ça, c'est comme ça
Serrons-nous bien
C'est comme ça, c'est comme ça
Je tremble moins
Les bras
Caché des regards
J'encourais déjà
Que l'on a moins mal
Comme on se déploie
Et j'étais là X2
Que faisais-je en bas
Et j'étais là X2
A tendre les bras
Certains étaient fiers
Certains du pourquoi
Retour en poussière
Là où on l'a laissé, là où l'on doit
Et j'étais là X2
Que faisais-je en bas
Et j'étais là X2
A tendre les bras
Porté par les airs
Je suis loin déjà
Que fallait-il faire
J'ai étendu les bras, j'ai vu le sang mes doigts
Et j'étais là X2
Que faisais-je en bas
Et j'étais là X2
A tendre les bras
C'est ainsi
Tombent indolores les secondes comme la pluie
Mais sans laver le monde de mon ennui
Non jamais rien ne change sous ces cieux ci
Attendons donc demain
C'est mieux ainsi, oh mieux ainsi
Bien mieux ainsi, oh c'est ainsi
Coulent et se mêlent les rêves dans les mêmes lits
Les naufragés appellent à l'infini
Juste une bouffée d'air pour un tout dernier cri
Attendons le matin
C'est mieux ainsi, oh mieux ainsi
Bien mieux ainsi, oh c'est ainsi
Passent se confondent les jours comme les couleurs
C'est bientôt notre tour
Je n'ai pas peur, on m'a dit c'est ainsi que va la vie
Attendons donc la fin
C'est mieux ainsi, oh mieux ainsi
Bien mieux ainsi, oh c'est ainsi
La mandragore
C'est la lisière la raison
Toucher le bruit, toucher le cri
Oh je voulais l'entendre
Oh je voulais le prendre
C'est la chimère la passion
Qui illuminent nos secondes
Pouvoir séduire l'instant
Et mourir vivant
Hasta luego
Compañeros
A la vida
C'est la caresse le frisson
Qui coulent encore dans nos rêves
Suivre la mandragore
Pouvoir mourir encore
Une fois de plus je voulais
Une fois de plus je criais
Une fois de plus je rêvais
Hasta luego
Compañeros
A la vida
Devant moi
Tout contre moi et tout autour sans sans dessus-dessous
Je perds le corps et je me tords sans sans raison
On rit on meurt ça fait mal dessus-dessous
On crie on pleure ça fait mal malgré tout
Que reste t'il que reste t'il devant moi
Devant moi
Entre mes sens entremêlé sans sans dessus-dessus
Je tords la bouche et m'essouffle sans sans appel
On rit on leurre quelle joie dessus-dessous
On prie on pleure ça fait toujours mal à genoux
Que reste t'il que reste t'il devant moi
Devant moi
Serré
L'autre sens sens essence et glace
Gravé dans la chair depuis le froid
Est-ce donc un règne pour les rois
Que cette autre ascèse réunit là
Entre les rangs toujours serré serré serré serré serré
Combien de temps encore serré serré serré serré
L'ineffable trace le feu le froid
Pour les empereurs la voie royale
Certaines douleurs guident les âmes
Plus que la chaleur insaisissable
Garder les rangs toujours serré serré serré serré serré
Combien de temps encore serré serré serré serré
Le dégout
C'est dans le creux de nos sens
Sur les îlots d'innocence
Dans le plus simple appareil
Si seul si faible
C'est seulement sexuel
La pesanteur nous révèle
Là où se perd la trace, trace, la trace
A présent que faire
Pour les victimes internes
Pour les soldats de l'envers
Pour les seigneurs de l'amer
Avant que coule la sève
Avant que tendent nos doigts
Avant que sèchent nos lèvres
Affole-toi
Quand la machine s'emmêle, c'est dans le creux de nos sens
Soulève trop de poussière, sur les îlots d'innocence
C'est dans le feu et le sang, dans le plus simple appareil
Que l'on se touche enfin, si seul si faible
Indignes et redondants, c'est seulement sexuel
Nos suffisances s'entassent, la pesanteur nous révèle
Dans le dégoût de la race, race, la race
A présent que faire
Pour les victimes internes
Pour les soldats de l'envers
Pour les seigneurs de l'amer
Avant que coule la sève
Avant que pointent nos doigts
Avant que sèchent nos lèvres
Affole-toi
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Que savons-nous que faire
Avant que coule la sève
Avant que tendent nos doigts
Avant que sèchent nos lèvres
Affole-toi...
Christie 66
La face
Les blanches prises étaient bien trop grasses
Glissant sans se tordre
Moi pris dans le jeu des nœuds de paille
Flambant à la corde
Prie qu'on ne prône nulle part
Alors alors quoi
Tant tant de dérives à nos endroits
Frapper avant qu'on ne se glace
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Toucher la tête frapper
Toucher la face
Toucher la tête frapper
Et mêler le sang
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Nos oripeaux éperdus de strass
Collaient à nos peaux
Moi valet royal pris dans les sables
Etreigant la corde
Crois qu'on acquiert nulle part
Alors alors quoi
Tentante pression de nos entrailles
Frapper avant qu'on ne se glace
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Toucher la tête frapper
Toucher la face
Toucher la tête frapper
Et mêler le sang
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Avait-on le choix, avait-on le choix
Avait-on le choix, avait-on le choix
L'enfant devant moi, l'enfant devant moi
Prêt à se jeter, prêt à se brûler
Ne pas trembler, ne pas trembler
Frapper avant qu'ils ne le fassent
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Toucher la tête frapper
Toucher la face
Toucher la tête frapper
Et mêler le sang
Frapper la tête frapper
Frapper la face
Frapper la tête frapper
Et goûter le sang
Nos sens propres
Cesser cesser les râles
Laisser laisser choir
Quoi que l'on blesse
Quoi que l'on laisse
Cesser cesser les affres
Nos sens ce sont nos drames
Et saluer la terre
Que croyait-on
Que l'on rêve, que l'on aime
Que l'on règne, que l'on baigne
Que l'on rêve, que l'on s'aime
Que l'on rêve, non non
Ecartés nos hymens
Nos m et puis nos n
Qu'est-ce qu'on a tant aimé
Qu'est-ce qu'on attend
Que l'on crève, que l'on saigne
Que l'on craigne, que l'on peine
Que l'on crève, que l'on saigne
Que l'on crève
Peut être un peu moins mal X15
Peut être
Que l'on rêve, que l'on aime
Que l'on règne, que l'on baigne
Que l'on rêve, que l'on s'aime
Que l'on rêve, Que l'on rêve
Non
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